04 décembre 2006

Les malheurs s'abattent

À nouveau, plusieurs choses se sont passées depuis ma dernière entrée sur ce blog.

Samedi, 25 novembre dernier, je suis retourné au magasin de poisson en quête d'un goby qui allait pouvoir m'aider à garder mon sable propre. J'avais arrêté mon choix sur un goby gris-clair tacheté de rose qu'on m'a vendu en tant que "dragon goby". Ce n'est qu'en revenant à la maison que je me suis rendu compte qu'il s'agissait en fait d'un "pink spotted goby". Ma deuxième surprise a été de constater à quel point il était gros en comparaison avec les autres habitants de l'aquarium. Il est parfois difficile de garder un bon sens des proportions entre les aquariums des magasins et le nôtre. Mais bon, j'ai procédé à son acclimatation et j'ai laissé le nouveau venu faire connaissance avec le reste de la gang. Le dernier venu s'est rapidement senti assez à l'aise et a même commencé à faire comprendre à mon Blenny (Baboune) qu'il n'était pas le bienvenu dans son champ de vision. Il ne l'attaquait pas férocement mais le pourchassait jusqu'à ce que Baboune ne soit plus en vue. Le nouveau goby s'affaira aussi assez rapidement à prendre des "bouchées" de sable qu'il filtrait afin d'en dégager les algues qui l'intéressaient. Il mangeait aussi de façon plutôt vorace les crevettes que je sers aux autres le soir venu. Mais voilà, après à peine une semaine passée dans l'aquarium, je me suis levé lundi matin pour trouver "Monsieur" (c'était son nom) mort sur le plancher de la cuisine. Il est la première victime de ce qu'on appelle communément an anglais le "carpet diving". C'est donc à titre posthume que je vous présente la photo suivante. Je songe déjà à le remplacer car je crois que le goby pourrait s'avérer un allié efficace dans le contrôle des algues qui poussent dans le sable. Je songe peut-être à un "yellow watchman" mais surtout, plus petit que "Monsieur".

Entre-temps, Laurette a mué à nouveau. Il semble donc normal qu'une crevette mue ainsi plus d'une fois par mois.

Convaincu que mes paramètres étaient maintenant meilleurs, j'ai aussi ajouté deux "Mexican turbo snails" (un pareil était décédé au début). Ils se portent bien jusqu'à aujourd'hui.

Et dimanche dernier (3 décembre), je me suis procuré ce que je croyais qui allait être mon dernier poisson (pour ne pas surpeupler l'aquarium) : un firefish. J'ai également procédé à un autre changement d'eau cette même journée. Cela faisait plus de trois semaines depuis le dernier, ce qui s'avère peut-être un peu trop long. Mais dans la nuit où monsieur a sauté hors de l'aquarium, le nouveau venu s'est également fait attaqué et je retrouvais donc, le lendemain matin, un firefish à qui il manquait une bonne partie de la nageoire dorsale (en plue de "Monsieur" sur le plancher évidemment). J'ignore qui est le coupable de cette attaque mais une chose est certaine, le firefish (il n'a jamais eu de nom) ne s'en est pas sorti. Très craintif (ou souffrant), il passa la journée caché sous les roches. Le soir venu, il n'a évidemment pas mangé et j'ai remarqué que Corail paraissait plutôt squelettique. Elle ne mangeât pas non plus. En me levant mardi matin, j'ai tout de suite remarqué la présence des Nassarius qui arpentaient le fond de l'aquarium. Leur présence hors du sable me signifia que quelque chose clochait et j'ai effectivement retrouvé Corail morte sous une roche. Et juste un peu plus tard, c'est avec effroi que j'ai constaté que les Nassarius profitait aussi de l'extrême faiblesse du firefish pour venir l'achever. Ils se firent rapidement voler leur proie par mon crabe et Laurette en profita également pour y prendre quelques bouchées. Cela illustre à quel point la loi du plus fort prévaut dans la nature. Avant que je ne prenne le temps de sortir le poisson (déjà mort) de l'aquarium, j'en ai profité pour documenter cet autre côté de la médaille et je crois que les personnes intéressées par les aquariums où se fréquentent plusieurs êtres vivants d'espèces différentes doivent aussi être prêts à être témoins de ce genre d'événement. Le clip qui suit pourrait peut-être donc choquer certaines âmes sensibles. Je vous présente également les photos du firefish prise avant la nuit fatidique. Je vais certainement considérer cette espèce à nouveau car il s'agit d'un magnifique poisson.


J'avais déjà fait part de mes craintes par rapport à l'état de santé général de Corail et celles-ci se sont malheureusement confirmées. Ce que je crains maintenant est qu'elle ait apporter avec elle un parasite qui pourrait s'attaquer aux autres poissons. J'ai remarqué avant qu'elle meure que mes deux clowns avaient des petits points blancs sur le corps que Nemo a encore d'ailleurs. Si je ne me trompe pas, il pourrait s'agir de "Ick". Je dois investiguer davantage sur le sujet car on suggère plusieurs choses afin d'enrayer le problème. Pour l'instant, Nemo mange toujours bien (des crevettes que je fais tremper dans un peu de jus d'une gousse d'ail, une des solutions proposées) mais je vais surveiller son état de près afin de constater toute dégradation possible. Il se pourrait que je doive le mettre en quarantaine dans un autre aquarium mais je vais aussi d'abord tenter de réduire la salinité de l'eau (actuellement à environ 1,025 grâce à mon nouvel instrument, voir plus bas). Il semble que cela pourrait aussi aider.

Et j'ai finalement reçu le réfractomètre que j'avais commandé. Très heureux de pouvoir enfin compter sur un instrument beaucoup plus précis que mon hydromètre original.

Pour terminer, je signale que je crois avoir identifier de la coraline (algue calcaire rose) qui commencerait à se propager sur la paroi arrière. Cela serait un signe d'une bonne qualité générale de l'eau et de la présence de suffisamment de calcium nécessaire à son développement. La coraline colore souvent de façon impressionnante les aquariums un peu plus matures. J'ajoute également une photo récente de mon refuge arrière pour vous permettre de voir à quel point le cheato à pousser depuis la dernière photo.

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